• ~*♠*~ Atroce Formatage ~*♠*~

     

     

    ~*§*~ Atroce Formatage ~*§*~

     ~*♠*~ Atroce Formatage ~*♠*~

     

     Pourquoi suis-je si fidèle, faite de fragilité?

    Pourquoi d'autres ne peuvent me toucher?

    Ces questions depuis si longtemps posées

    Telle une boucle qui ne peut plus s'arrêter.

     

    À dix-sept ans, la vie est une douce beauté!

    On rêve de l'amour, de l'élu enfin trouver!

    On rêve de donner son cœur et sa virginité,

    À celui qui vraiment à nos yeux l'a mérité!

     

    À dix-sept ans, l'espoir est de tendre volupté,

    D'éclats de rires entre amis, de délires enjoués.

    Pour que ces petits bonheurs en nous engrangés,

    Lentement forge, de la femme, la personnalité.

     

    À dix-sept ans, On est encore en la puberté,

    Un bout de femme au cœur enfantin rosé.

    Et bien loin de mes pensées était la sexualité.

    Moi c'était l'amour que tellement j'adjurais.

     

    Mais c'est cet année-là, que sont entrées,

    Les ténèbres, les plus noires des obscurités.

    Cette triste année-là que tout a basculé,

    Bien dur moment à avaler pour ma psyché.

     

    Et les remous de ce mal n'ont jamais cessé,

    Et encore et toujours pour me réconforter,

    Je me dis "tu ne peux renier ta responsabilité",

    Mais en avais-je vraiment une en réalité?

     

    Oui j'ai accepté de partir dans un pays étranger!

    Oui j'ai accepté de chez ma coress être hébergée!

    Oui j'ai accepté de ce jour-là, avec me balader!

    Oui j'ai accepté cela, les boissons alcoolisées!

     

    Mais... .... Ai-je vraiment eu le choix en vérité?

    Ai-je eu le choix de ce qui c'est ensuite passé?

    Je rigolais, je plaisantais sans penser à mauvais,

    L'ivresse dans ces doux bras m'avait emporté.

     

    Une douce euphorie qui a vite très mal tourné,

    Je n'ai pu me défendre, je n'ai pas pu lutter.

    Et dans ce champ vert au sol j'étais plaqué,

    Me débattre, me relever était l'unique idée.

     

    Mais je n'avais pas la force que ça nécessitait.

    Malgré mon caractère parfois trop bien trempé,

    Malgré mon envie de ne pas l'autre laisser gagner;

    Je n'ai pas pu résister,  mais me laisse faire jamais.

     

     

    Alors un coup brutal ma rappeler à la triste vérité!

    Mon refus par des "non" j'ai voulu déployer

    "Don't move!" qu'est-ce que je hais cette formalité

    Même cette haleine ma mémoire a imprégné.

     

    La joue me brûlait et ce bras qui me neutralisé,

    Ce bras sur ma gorge contre le sol me bloquait,

    Comme lentement étouffé,  j' en ai même suffoqué.

    J'ai essayé de le repousser pour me libéré, respirer.

     

    Mais rien à faire, aucune façon de me dégagé;

    Sans mal de ses genoux, mes cuisses il a écarté,

    Puis une douleur puissante, a se tordre en moi s'est élevé

    Il venait de m'abusé. Sans voix, les yeux écarquillés,

     

    Je n'arrivais même plus à bouger, ni même hurler.

    Sans aucun ménagement, en mon corps ainsi violé ,

    En se répulsif va et viens, pour son plaisir gagner.

    Un peu plus à chaque fois je me sentais déchirée.

     

    Je sentais mon corps qui sous ce mal se consumer

    Une lame, tandis qu'en mon être encore il coulissait

    Et puis les hauts le cœur à vomir ont débarqué

    Une brûlure, une blessure violente en mon intimité.

     

    Quand notre corps porte la trace de la pureté

    Et que sans douceur on vient vous la retirer

    La douleur est bien pire que celle d'une épée.

    Surtout quand la pucelle n'y est pas préparé.

     

    Cette souffrance en mon ventre, en moi, irradié

    Ce mal immense m'a très rapidement dégrisé

    La douleur qui ne terminait pas de s'amplifier.

    Puis le visage dans mon cou, il s'est effondré.

     

    Son corps affreux, repoussant me poissé

    L'obscène supplice, vice sans nom, était enfin terminé.

    Mes jambes couvertes de mon sang virginal versé

    Cette semence, ignominie m'ayant déshonoré.

     

    Je n'étais plus une petite fille désormais.

    Je n'étais plus cette jeune fille qui croyait

    En l'amour, les sentiments purs et vrais.

    Je n'étais plus l'enfant au cœur de beauté.

     

    Après la douleur, le dégoût, encore la nausée

    Le dégoût de soi, l'impuissance sont arrivés.

    Abandonnée seule, exténuée, juste brisée

    Le cœur désenchanté, l'esprit en raz-de-marée.

     

    Je me sentais si mal, ignoblement souillée,

    Incapable de tous, même de me préserver.

    Douleurs physiques et psychiques a aliéné.

    La solitude de savoir ses proches si éloignés.

     

    Tant de choses qui peuvent en nous tourner

    Ma conscience ne fonctionné, j'en déraisonné.

    Les larmes qui coulent, sans pouvoir stopper,

    Et dans sa tête de soi-même on est là écœuré.

     

    Me laver pour essayer de tout le plus vite effacer 

    Toutes ces traces ideuses sur moi, mais rien n'y fait!

    La douche tellement bouillante à la peau se cramer

    Là malheureusement je n'ai fait que bien plus me blesser.

     

    Le soir il a fallu en parler, mortifère, tenter d'expliquer

    Pourquoi je n'arrêtais pas de tellement pleurer

    " "J'ai fait une bêtise"  furent les mots que j'ai livrés

    Un mensonge, pour tout cela,ne pas avouer, leur cacher.

     

    À mes parents mentir aussi quand je leur ai téléphoner

    Avant de devoir, dans le noir pouvoir me retrancher.

    Dans ce lit d'ami que j'occupais, recroquevillée,

    Comme un enfants en la position des bébés.

     

    Cette longue nuit là le sommeil je n'ai pas croisé

    Dans ma tête le tourbillon avait commencé.

    Des larmes encore et toujours qui ruisselaient,

    La peur qui vous prend jusqu'à vous broyer.

     

    Bourrasque de pensées bien lourde à porter

    J'ai commencé à forcer mon esprit à aviser.

    Il me fallait cette douleur très vite la dompter

    Et surtout les ecchymoses il allait falloir masquer.

     

    Sur ma joue la trace rougeoyante et égratigné

    Sur mon cou cette marque violacé qui me tiraillait

    Du fard, un col qu'on ne puisse le remarquer

    Tout pour qu'en face je ne puisse vérité visualiser.

     

    Le lendemain il m'était très difficile de penser

    Les images en moi qui ne faisaient que rappliquer.

    Et une entêtante idée qu'aucune suite n'y soit donnée

    Et chez le médecin il a fallu encore du mensonge parler.

     

    Le déshonneur, je ne pensais plus qu'a chez moi rentrer

    De mon existence je me sentais dépossédée.

    Ne plus me laisser toucher, ma pensée je le refuserais

    À mes yeux les hommes étaient tous sales et laids.

     

    Et puis je suis rentré en france, l'esprit bien égruger 

    L'âme infectée, le corps abjectement maculé.

    Ne plus en parler, me taire, ne plus me le remémorer

    Personne ne devrait savoir la triste réalité.

     

    Ne plus ces heures de souffrance encore évoquer;

    Ces odeurs nauséabondes ne plus se les rappeler;

    Cette blessure ignoble ne plus jamais la raviver.

    Malgré ma détermination je ne l'ai pas dominé.

     

    Et puis un longue année a passé, et je l'ai rencontré

    J'ai juste trouvé l'amour, l'autre à moi combiné.

    De son sourire; de douceur; des rires partagés;

    Tendresse des gestes sans contrainte apposée;

     

    De nos drôles de jeux; de ses charmes je fus enivrée.

    Quand vient l'heure d'entrer dans l'intime complicité,

    La peur, l'horrible souvenir m'a sonné, je me suis figée.

    La panique de moi n'a fait qu'une seule bouchée.

     

    Et c'est la porte du première amour poussé.

    Moi qui pourtant refusais depuis cette proximité,

    Qui n’écoutais aucune des fleurettes qu'ont me conté,

    Il est le seul à m'avoir émue, autant bouleversé.

     

    Pour m'aider à le vivre, m'aider à, ce passé,  l'avaler,

    Je me suis persuadé d'une part de responsabilité.

    Mais au fond j'ai conscience que je me suis leurrée,

    Que je n'ai fait que, tout ce temps, m'immoler.

     

    Je sais bien que ce sont ces turpides atrocités,

    Qui ma vie de femme; d'amante, ont formaté,

    Qui aux peurs de l'abandon, m'ont tant confié.

    Et je n'oublierai jamais le prénom de ce fumier!

     

    Peut-être est ce pour cela que désormais

    Je ne puis supporter qu'un autre et son doigté

    Sur ma peau ses mains viennent juste frôler

    Car ensuite je me retrouve dans ce champ de blé.

     

    Pourtant une fois j'ai bien essayé de la tester

    Cette séduction dont les gens ne font que raffoler

    Mais le résultat n'a été qu'une triste plongée

    Dans les souvenirs de ce mal, cette monstruosité.

     

    Tous les hommes qui ont pu mon corps effleurer

    Il m'a fallu bien les connaitre, les appréhender

    Sur plusieurs années je les ai tous bien vérifiés

    Malgré tout ça pour me toucher du mal ils avaient.

     

    Seul un d'entre eux a pu sans le teste m'enlacer

    Un seul a pu toutes mes murailles traverser

    De chatouilles il a bercé mon cœur si blessé

    Ma seule histoire d'amour qui durera à l'éternité. 

     

    Alors je m'y suis fait, j'ai accepté ce concret.

    Seules ses mains ont sur moi pouvoir de siéger;

    Seul la peau de mon ange peu la mienne effleurer;

    Mais mon amour je n'ai su contre moi le garder.

     

    La confiance en moi plus jamais je n'aurais

    Les intrusions en moi je ne peux supporter

    Seul le dégout c'est si profondément ancré

    Une aversion de mon être, ma chair méprisée. 

     

    Ma vie n'a pas de valeur, elle peut être sacrifiée

    Alors tout donner, sans un seul instant, compter

    Donner a celui que j'aime, à mes veines asséchées

    Aucune peur, tant qu'en ces bras je suis protégée. 

     

    Et comme un couteau qui tourne en ma plaie

    Ce souvenir inlassablement vient me tarauder.

    Et même si vingt trois années se sont écoulés

    Toujours aussi vivace reste les images éthérées.

     

     

    Alzia


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